Il y a 2 ans et demi, je courais dans la grisaille parisienne pour assister aux ateliers Le Monde Après, pour démarcher mes premiers clients, pour prendre mes premiers briefs et présenter mes premières recommandations stratégiques - voir mon premier article « Faites appel à des consultants très entraînés ».
Aujourd’hui, depuis mon poste avancé dans l’Océan Indien, je gère mes clients parisiens, franciliens, lyonnais et (bientôt) réunionnais en un clic – ou presque -, je travaille aux rythmes de la métropole et des marées, et j’envisage désormais le monde francophone comme terrain de prospection.
Les outils au service de votre vie pro et perso
Loin de devenir l’esclave de son Iphone (consulté à chaque « bip » ou chaque « cling » – oui je sais mon Iphone fait de drôles de bruits) ou de son compte Facebook, le consultant indépendant doit faire de ces formidables moyens de communication des partenaires essentiels du développement de son business, certes, mais aussi de sa qualité de vie. Pour ma part, ils m’ont notamment permis de
- prendre tranquillement des vacances – car le consultant indépendant doit aussi penser à recharger ses batteries s’il veut tenir tout au long de cette course de fond (tant physiquement que psychologiquement) – voir aussi mon article « Consultant en vacances : mission impossible ? » ;
- vivre sereinement ma grossesse et les premiers mois de mon BB – j’ai pu aménager mon emploi du temps et réduire au maximum mes déplacements pour me concentrer sur ce moment magique… tout en continuant à faire tourner mon cerveau pour le compte de mes clients ;
- m’installer à l’autre bout de la planète – étape ultime après ces premiers tests fructueux et surtout objectif avoué de mon statut d’indépendante : créer mon « job à emporter » ;
- garder le lien avec d’anciens collègues et employeurs, que je sollicite et qui me sollicitent sans que cette prise de contact soit incongrue ou gênante.
Grâce à Skype, Internet (et à un super forfait téléphonique tout compris), je continue à fournir l’essentiel de mes prestations. J’ai dû renoncer à certaines initialement proposées (comme l’organisation de manifestations) ou envisager de nouvelles pratiques (la gestion de projets complexes n’est pas toujours chose aisée quand on ne peut pas tous se retrouver autour d’une table).
La relation de confiance : ingrédient indispensable
Mais si les outils sont au service d’une technique, ils permettent aussi de poursuivre les échanges informels et conviviaux, d’humaniser le contact et de nourrir la relation de confiance qui s’instaure entre le client et son consultant.
Bien sûr, il y a des échecs. Les relations ne survivent pas toutes à la distance. Et ce d’autant plus qu’elles sont naissantes.
Et pourtant il y a de belles surprises. Des rencontres – qui ne sont plus tellement dues au « merveilleux hasard » depuis que je cultive mon réseau professionnel.
Une curiosité réciproque – mieux connaître l’autre pour s’accorder sur un objectif commun.
Une envie de travailler ensemble – pour faire progresser une idée, un projet, un message.
Ce genre d’aventure s’entretient à grand renfort de communication et d’attentions.
Des clients qui me ressemblent
En y réfléchissant bien, la distance n’est qu’un simple révélateur. Un critère supplémentaire pour confirmer/infirmer une première impression, pour valider un partenariat à construire. Au final, on travaille avec des clients qui ont les mêmes affinités et les mêmes aspirations que soi, avec des clients qui nous ressemblent. À moins que ça ne soit l’inverse .
Le fameux « parce que c’était lui, parce que c’était moi » de la relation professionnelle. Un objectif ultime, non ?
Céc’île Trompette, en direct du lagon (enfin presque, le sable et l’ordi ne font pas vraiment bon ménage)